L’anarchie ne consiste pas en la dissolution des biens et des personnes dans un grand maelström digne de la fin du monde. Les anarchistes ne sont pas d’obscurs punks à chiens à crêtes, courant le bitume, la binouze à la main, à la recherche de clochards à bastonner. Non, non et non.
L’anarchie, c’est l’amour.
Contre la philosophie autoritaire d’un Hobbes, l’anarchie sait donner à une communauté d’êtres humains libre et égaux en droits l’espérance de leur coexistence pacifique, sans que pour cela, un roi enivré de gloriole et de mauvais vin ne vienne réprimer ceux qui ne se conduirait pas conformément à la norme mise en place.
Contre les monarchies de droits divin, contre la possession des moyens de production par une minorité, l’anarchie se veut complémentaire du communisme. Et l’auteur se demande selon quelles prédictions fantasques deux hommes de même condition se feraient du mal entre eux, alors que l’État démontre depuis des siècles les preuves de sa violence, et de son ignominie ?
L’anarchie, c’est la démonstration que l’aliénation de sa liberté personnelle à l’État est une tromperie, une foutaise, une erreur en somme. L’État n’est qu’un concept mis en place dans le seul but que les possesseurs des moyens de productions dominent ceux qui n’en ont pas. Balayons-les l’État en même temps que les préjugés laissés par l’éducation faite par l’Église. Séparons l’Église et l’État, loin l’un de l’autre, pour ensuite abattre ces faux concepts, et ne compter plus que sur des hommes pour cadrer nos vies.
La première étape ? Lire « l’anarchie, la philosophie et son idéal » de Koprotkine.
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